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Le saillant d’Ypres est à nouveau victime d’attaques allemandes par vagues de chlore ; quatre au début du mois de mai et une particulièrement importante dans la nuit du 23 au 24 mai. Les bâillons distribués depuis peu s’y montrèrent peu performant. On déplora de nombreuses victimes. Le 23 mai, le général en chef, dans une lettre adressée au ministre de la Guerre, demande d’augmenter leur taille et de changer la matière les constituant pour les rendre plus performant. André Kling, chargé de mener au front les études relatives à la guerre des gaz, adresse également un rapport au ministre de la Guerre le 25 mai 1915, qui reprend les mêmes conclusion. Ainsi, le 27 mai, il est décidé de modifier les engins de protection. Leur tailles est augmentée à la dimension de 13cm par 25. Pour assurer une meilleure filtration de l’air au travers, on garnit le nouvel engin d’étoupe à défaut de toute autre substance, et on l’appel désormais compresse. La fabrication du nouveau type d’appareil est immédiatement lancée ; ils se substitueront progressivement aux bâillons à partir du milieu du mois de juin 1915. Il subsiste cependant de nombreux défauts aux nouvelles compresses. Le 5 juin 1915, Kling précise dans un nouveau rapport : « L’étoupe doit être fixée à l’enveloppe par quelques fils pour l’empêcher de former des boules ou de s’effilocher ». Enfin, vers la fin du mois de juin, le système d’attache qui ne maintenait pas suffisamment l’appareil sur le visage et qui avait parfois tendance à s’arracher, est remplacé par deux rubans, de largeur au moins égale à celle de la compresse à son niveau, et diminuant vers les extrémités.
Quelques variantes :
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